Nous sommes Incas…!

 

Au cœur de la vallée sacrée,  aux portes du Machupicchu..

Nous sommes incas,…Enfin, à  vous de juger !

 

 

Cusco

Nous quittons les rives du Lac Titicaca  pour rejoindre la capitale de l’empire Inca.

Nous retrouvons avec plaisir Tiphaine, Tom et leur fils Loukas nos amis « naufragés »du vol LA 800 Auckland  Santiago.  Voir l’article  « bienvenidos  à América del sur ».

Nous décidons de passer quelques jours ensemble sur Cusco.

Selon la mythologie inca, Manco Capac le fils du Soleil, reçu de son père un sceptre d’or afin de trouver le sol le plus fertile et désigner le nombril du monde. Ainsi, fut choisi l’emplacement de ce qui devint la capitale de l’empire Inca…

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Un dimanche à Cusco fête traditionnelle sur la Plaza de Armas

Nous quittons le « nombril  du monde » pour Ollantaytambo. Ce village de 2300 habitants vaut le détour à plus d’un titre…

 

 

Ce  village a conservé son plan originel, les maisons coloniales ayant été construites sur les fondations précolombiennes. Flâner dans ce labyrinthe de rues pavées est des plus agréable.
Ollantaytambo est surtout connu pour son site archéologique. Cet ensemble architectural est très impressionnant. Du bas du village on voit les terrasses incas qui servaient à l’agriculture (maïs, pomme de terre, quinoa…). En montant on découvre la diversité du site :   à la fois  centre religieux, forteresse militaire, et centre astronomique :

 

Du temple du soleil  il ne reste qu’un mur de 6 blocs de pierre parfaitement imbriqués.

Mais comment ont-ils fait ? Les pierres proviennent d’une carrière située à 6 km . Il a fallu les transporter grâce à un système de rouleaux  (même technologie qu’à l’île de Pâques ?), en les hissant sur une pente très irrégulière à plus de 45° ! Avec, pour corser l’affaire, le détournement du cours de la rivière afin de passer à gué avec les cailloux… Chapeau les gars …

Sur le plan militaire, Ollantaytambo fut la dernière cité à résister aux Espagnols Manco Inco réussit en 1536 à mettre l’armée espagnole en déroute, bref  répit, ils revinrent 4 fois plus nombreux pour les écraser…

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On retrouve la dimension astronomique  par l’agencement des terrasses reproduisant la constellation du Lama…A la fin de la visite, nous explorons un quartier  d’habitation. Il est doté d’un ingénieux circuit hydraulique captant l’eau de la montagne pour approvisionner des superbes fontaines publiques, et des bains privés…

Ils sont forts ces Incas !

Moray

Petite  épreuve de code de la route  du voyageur !

sur cette diapo vous voyez :

Réponse A :    une arène de gladiateurs

Réponse B :    un amphithéâtre

Réponse C :    un centre de recherche agronomique.

Bravo, vous avez tous reconnu le centre de recherche agronomique ! trop facile !

Cet ensemble de quatre arènes en cuvette était vraisemblablement une sorte de jardin acclimatation,  en testant les plantes dans différents environnements (par exemple en semant plus ou moins haut, à l’ombre au soleil) les Incas pouvaient modifier  une  à une les variables de culture et améliorer leurs semences.  C’était pas du monsanto ça Monsieur…

 Au détour d’un virage surgit soudain un paysage surréaliste, des centaines  de bassins d’évaporation descendent en cascade vers la vallée sacrée..

Les Incas maîtrisaient la science de l’hydraulique, ils surent l’appliquer ici avec talent pour maîtriser un petit ruisseau d’eau salée provenant d’une source souterraine. Le sel ainsi récolté leurs permettait de faire du troc.

Aujourd’hui les salines de Maras sont exploitées par les villageois regroupés en coopérative.

un petit bonus avant de se  quitter, les coulisses d’un défi réussi !!

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Demain avant le lever du jour nous montons au Machupicchu…..

A  suivre…!!